J'ai lu un article parlant de l'anthropomorphisme. L'auteur disait que savoir comment un animal pouvait rensentir la mort ou la douleur par exemple, revenait à donner un nom affectueux à sa voiture, c'est en tout cas ce que je me suis dit.
Manger ou perpétuer l'espèce pour un poisson est une action dont les résultantes n'ont absolument aucun rapport avec l'homme. Un homme mange, parce qu'il le peut déjà. A moins d'être un sans-abris, nous avons accès à plusieurs sources de nourritures en quasi-illimité pour peu que notre compte-en-banque le soit tout autant. Le lieux où nous habitons n'est pas tributaire de la profusion ou non d'une quelconque source de nourriture, il en va de même pour le climat, et j'en passe... Même chose pour la reproduction. Absolument aucun d'entres-nous cherchons à tout prix à perpétuer l'espèce, ni-même à absolument donner naissance dans l'urgence avant de crever lamentablement suite à l'assèchement soudain mais néanmoins saisonnier de notre cours-d'eau, ou simplement par un changement brusque de température ou de la pression atmosphérique.
Alors oui, les poissons ressentent probablement la douleur. De là à dire qu'ils en "souffrent" c'est autre-chose.
Les poissons ressentent-ils souffent-ils ?
J'étais tranquillement en train de continuer d'explorer la base de donnée de FishFish et je suis tombé sur l'article traitant de l'euthanasie où NakMuay (big up à toi si tu lis ce post) disait que "un poisson, peut ressentir la douleur jusqu'a 15 secondes après la décapitation"
J'ai voulu retrouver l'article de la American Veterinary Medical Association et je suis tombé sur une étude disant que "... Afficher la suite
Les poissons ressentent-ils souffent-ils ?
J'étais tranquillement en train de continuer d'explorer la base de donnée de FishFish et je suis tombé sur l'article traitant de l'euthanasie où @NakMuay (big up à toi si tu lis ce post) disait que "un poisson, peut ressentir la douleur jusqu'a 15 secondes après la décapitation"
J'ai voulu retrouver l'article de la American Veterinary Medical Association et je suis tombé sur une étude disant que "les poisson ont un système nerveux atténué et qu'ils ne "souffrent" pas au sens premier du terme".
J'ai évidemment trouvé différent articles plus récent qui répètent le contraire avec beaucoup moins de précision.
Vient alors ma question : Qu'en pensez vous ?
Tu parles du ressenti des animaux à la douleur, je ne le nie pas pas qu'on soit clair, je dit simplement que nous ne pouvons ne serait-ce qu'imaginer en tant qu'espèce super-prédatrice comment peut réagir à la douleur ce qui autrefois à très bien pu avoir été une proie, et que l'on a choisi de domestiquer plutôt que de manger. Imaginez que cet espèce super-prédatrice par exemple soit un corydoras. Imaginez que l'homo-sapiens ait été domestiqué par le corydoras. Penseriez-vous que celui-ci se poserais la question de notre ressenti fasse à la douleur?
Après je comprend qu'il faille bien partir d'un point de départ pour évoluer, au même titre que les astronomes recherches des traces de vie en commençant par des systèmes aux paramètres similaires aux nôtres.
Mon point de vue c'est que, à la différence d'un animal dont on dit qu'il se reproduit pour permettre à l'espècese subsister, nous on ne va pas forcément avoir cette volonté par exemple parce que on sait que l'espèce ne va pas s'éteindre. Également pcq certaines personnes ne veulent pas d'enfant car ce serait en désaccord avec ce qu'ils pensent.
C'est également le cas pour la bouffe. Signaux biologiques et environnementales toussa... Un poisson est littéralement capable de se gaver jusqu'à en mourir en captivité (clochardisation)...
Ces comportements ne sont pas conscient.
C'est par contre apparemment plus compliqué pour la question de la douleur, puisqu'il s'agit-là d'éviter de faire de l'anthropomorphisme puisque cela nous fait nous poser la question de la conscience de soi pour un poisson, qui de par sa condition de proie, d'animal domestiqué, pourrait peut-être en avoir acquis une forme infiniment parcellaire, proto-primitive, etc...
Bref, un poisson ressent la douleur, peut s'en souvenir, et peut apporter une réponse adapté à celle-ci pour la soulager ou l'éviter à l'avenir, sans toutefois avoir potentiellement une conscience au sens où on l'entends. Et c'est à ma connaissance tout ce que l'on sait, je n'en pense rien de moins. Je n'ai pas découvert tout ça, je l'ai lu et ne fait que le retranscrire ici.
Je ne prétend pas être quelqu'un de pragmatique, connaitre la vérité absolue et être capable de voir au-delà des limites de l'anthropomorphisme. Je tombe moi-même dans ce piège et reste convaincu par exemple qu'un poisson préfère mourir là où il a toujours vécu parmi les siens, dans son biotope ou une tentative de reproduction de celui-ci, plutôt que de finir sa vie dans un verre d'eau au fond du congélo ou à se faire gaver de médocs dans un bac hôpital dénué de toutes autres formes de vies que la sienne, bien que chancelante. J'ai aussi mes faiblesses...
J'allais justement te dire que ton paragraphe sur la conscience est difficile à vérifier (car d'après mon prof de philo "toute conscience est inaccessible aux autres", même s'il se permet d'affirmer que parce que les animaux ne présente pas de forme d'intelligence apparente alors ils ne sont pas conscient)