Une ophiure est proche de l'étoile de mer : Les ophiures sont organisées selon une géométrie pentaradiée très caractéristique des échinodermes, comme les étoiles de mer, y compris dans leur caryotype. Cependant, leurs bras sont constitués de fragments de squelette emboîtés, dont l'aspect rappelle celui de vertèbres, ce qui leur confère une grande mobilité.
Les membres des ophiures sont excessivem... Afficher la suite
Partage de mon aquarium
Une ophiure est proche de l'étoile de mer : Les ophiures sont organisées selon une géométrie pentaradiée très caractéristique des échinodermes, comme les étoiles de mer, y compris dans leur caryotype. Cependant, leurs bras sont constitués de fragments de squelette emboîtés, dont l'aspect rappelle celui de vertèbres, ce qui leur confère une grande mobilité.
Les membres des ophiures sont excessivement fragiles : souvent, le moindre contact suffit à sectionner un bras entier. Néanmoins, ceux-ci se régénèrent à grande vitesse ; les membres régénérés s'identifient à leur taille, nettement inférieure à celle des autres membres. Les méthodes d'alimentation les plus diverses sont pratiquées : de nombreuses espèces capturent des organismes planctoniques à l'aide de leurs membres, d'autres se nourrissent aux dépens de la fine lame d'eau de surface, d'autres encore sont détritivores, et consomment des cadavres ou divers épibiontes fixés à même le roc, algues comprises. Un point commun à toutes ces espèces : leur furtivité ; toutes passent généralement la journée dissimulées, et c'est souvent sous les pierres, dans les pores de certaines éponges qu'on les rencontre.
Les membres des ophiures sont excessivement fragiles : souvent, le moindre contact suffit à sectionner un bras entier. Néanmoins, ceux-ci se régénèrent à grande vitesse ; les membres régénérés s'identifient à leur taille, nettement inférieure à celle des autres membres. Les méthodes d'alimentation les plus diverses sont pratiquées : de nombreuses espèces capturent des organismes planctoniques à l'aide de leurs membres, d'autres se nourrissent aux dépens de la fine lame d'eau de surface, d'autres encore sont détritivores, et consomment des cadavres ou divers épibiontes fixés à même le roc, algues comprises. Un point commun à toutes ces espèces : leur furtivité ; toutes passent généralement la journée dissimulées, et c'est souvent sous les pierres, dans les pores de certaines éponges qu'on les rencontre.