Cette maladie est simple à détecter. Constatation d'un ou plusieurs vers rouges au niveau de l'anus du poisson. Lorsque l'infection est à un stade plus avancé, le poisson montrera des signes de faiblesse, amaigrissement, abdomen distendu, selles blanches, hémorragies, pertes d'appétit, plaies internes, perte d'équilibre, ... Bien que cette maladie soit généralement associée aux guppies, elle peut également atteindre d'autres familles.
Le ou les vers se logent dans l'intestin de leurs hôtes et se nourrissent des aliments ingérés par les poissons ainsi que de leurs tissus. Les vers sont ronds, du genre camallanus. Les vers constatés au niveau de l'anus sont de jeunes vers libérés avec les excréments. Ces derniers peuvent infester des crustacés copépodes afin de poursuivre leur développement et ainsi, survivre. Ainsi, les copépodes infectent les poissons lorsqu'ils les consomment. Notons toutefois que les jeunes vers peuvent directement être ingérés par les poissons sans passer par des crustacés. Les œufs déposés dans l'aquarium peuvent demeurer plus de trois semaines avant de relancer l'infestation.
La multiplication de ces vers en aquarium peut être un véritable fléau. Les poissons perdent leur appétit, maigrissent, les vers attaquent les tissus, l'abdomen se distend sous le poids et le nombre des vers. Il n'est pas rare que les vers arrivent à creuser l'intestin et perforer divers organes : vessie natatoire, foie, .. ainsi, les vers peuvent être visibles au travers des plaies.
Cette maladie attaque à petit feu et les poissons atteints peuvent mettre un certain temps à en mourir. En effet, une infestation avancée est facilement visible et détectable. En revanche, la présence de ces vers peut-être beaucoup plus difficile à détecter, notamment en phase initiale.
Retirer tous les poissons à un stade de maladie avancé, proche de la mort, afin d'éviter toute contamination par cannibalisme. Le mieux étant de ne pas isoler les poissons atteints mais de traiter l'ensemble de l'aquarium. Notamment vis à vis des jeunes vers et des oeufs qui peuvent s'y trouver. Différents traitements existent sur le marché, il faudra de fait en respecter la posologie et dans la plupart des cas, traiter en plusieurs fois afin de venir à bout des survivants. A noter que la plupart de ces traitements ne conviennent pas aux invertébrés.
Les poissons très peu atteint survivront et retrouveront leur vivacité après quelques temps. En revanche, les poissons plus atteints devront probablement être sacrifié, euthanasier, ou trouveront la mort par eux mêmes, dans le cas où ils ne se remettraient pas de la maladie.